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A Orléans, dans les coulisses de la base aérienne des A400M

  • Pascal PAIN
  • 19 mars 2017
  • 2 min de lecture

Un A400M sur la base aérienne 123 d'Orléans. © Pierre Monnier

Un A400M sur la base aérienne 123 d'Orléans. © Pierre Monnier

Le 2 mars, le ministre de la Défense s'est rendu sur la base aérienne 123 d'Orléans (Loiret). Jean-Yves Le Drian y a acté la réception des six avions de transport militaire A400M conformes aux normes tactiques du plan "Hexagone". Mais avant de prononcer son discours, le ministre a pu visiter l'ensemble des installations dédiées à l'A400M d'Airbus. Récit en images.

Dès cet été, un partenariat avec l'armée de l'air allemande sera mis en œuvre. L'accord prévoit que la formation initiale logistique sera faite en Allemagne alors que la base aérienne 123 d'Orléans deviendra le centre d'expertise de formation tactique de l'A400M. Ainsi, tous les équipages français et allemands y seront formés, et très certainement les belges. A la fin du mois de février, le Belgique a envoyé un courrier afin que leurs pilotes puissent se greffer à ce partenariat.

Pour absorber ce surcroît d'activité, un deuxième simulateur va être installé sur la base en fin d'année 2017. Une fois connectées, les deux machines permettront de simuler des vols tactiques et des gestions de patrouille allant jusqu'à quatre avions (un simulateur permet de gérer une patrouille de deux avions). Les équipages d'A400M pourront donc coller au plus près la réalité du terrain par l'injection de simulation de menace ou de divers scénarios déjà rencontrés, ou non.

Tous capots ouverts

Le ministre de la Défense s'est ensuite rendu sur le parc avion de la base où étaient disposaient les six A400M du plan "Hexagone". Deux véhicules tactiques étaient stationnés à l'arrière de l'un deux, symbole de la grande capacité de l'appareil. Après avoir passé en revue l'appareil, Jean-Yves Le Drian a visité le hangar de maintenance. Tous capots ouverts, un A400M dévoilait l'ensemble de ses plus petits boulons. Alors qu'une équipe de mécaniciens réglaient les trains d'atterrissage, les regards se sont attardés sur les moteurs et hélices de l'appareil.

Les Propeller Gear Box (PGB), les boîtes de relais qui transmettent la puissance du moteur aux hélices [au niveau de la ligne jaune sur la photo ci-dessus], sont à l'origine d'un phénomène vibratoire à l'utilisation. D'ici la fin du printemps 2017, l'ensemble des A400M subiront une modification de leur PGB appelée "truncated plug" qui consiste à raccourcir l'un des pignons de la PGB afin de déplacer la fréquence de résonance. Certifiée mi-2016, cette méthode est néanmoins contraignante puisque l'appareil doit subir une inspection plus régulière qu'à l'accoutumée. Une seconde solution doit être certifiée ce printemps, le pack 2. Mais son installation ne sera pas indispensable. Si le pack 2 permet de se passer d'inspections régulières, les coûts liés à sa mise en place (main d'œuvre et immobilisation de l'appareil) chercheront à être évités. D'où le maintien de la solution intermédiaire des "truncated plug".

Le ministre a ensuite conclu sa cinquième visite de la base aérienne 123 par un discours dans lequel il a salué tous les acteurs du programme A400M. Plus particulièrement les employés d'Airbus "qui ont travaillé 24 heures sur 24 pendant de nombreux mois pour atteindre ce résultat". Airbus a mis en place trois équipes de 8 heures pour assurer la livraison des six A400M du plan "Hexagone", allant jusqu'à instaurer un travail continu les week-end afin de tenir ses délais.

(PUBLIÉ LE 06/03/2017 À 07H30, MIS À JOUR LE 06/03/2017 À 08H22 L'USINE NOUVELLE)

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